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Ces mensonges qu’on nous fait croire

Et les vérités qui nous libèrent.
…….. au sujet de nous-mêmes

 

Aujourd’hui , de nombreuse (personnes) cherchent désespérèrent à être approuvées; elles ne peuvent résister à l’envie de gagner la faveur des autres. C’est comme si elles essayaient de rééquilibrer la balance en neutralisant le poids des remarques négatives qu’on leur a faites. Mais, en général, aucune « caresse » positive ne suffit à contrebalancer ces commentaires négatifs et blessants qui leur ont fait croire qu’elles n’étaient bonnes à rien. Tous les éloges du monde ne peuvent étancher leur soif. On a beau leur fait cent compliments sur ce qu’elles sont et ce qu’elles font, il suffit qu’un membre de la famille s’avise à lancer une critique pour qu’elles soient effondrées. Pourquoi ? Pour la simple raison qu’elles laissent les autres déterminer leur valeur. Il y dans la première épître de Pierre, un magnifique verset à ce sujet, qui nous montre comment Jésus considérait le regard des autres sur lui. Ce qui lui importait n’était pas ce que les hommes pensaient de lui, que ce soit du bien ou du mal, mais la vérité telle qu’exprimée par le Père : «Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée, par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu» (2;4).  Jésus était rejeté par Ses hommes, ceux qu’il avait crées pour lui, ceux qu’il avait aimés et pour lesquels il donnait sa vie.
Mais ce n’était pas cela qui déterminait sa valeur Jésus était choisi par Dieu voilà ce qui le rendait précieux.
Quelqu’un ne connaissant rien à l’art pourrait facilement jeter un chef d’œuvre à la poubelle. Ce tableau perdrait-il sa valeur pour autant ? Absolument pas. Au contraire, il ne pourrait échapper au regard avisé du collectionneur, qui dirait : « Ceci est une pièce inestimable et je suis prêt à payer n’importe quel prix pour l’acquérir. »
Lorsque Dieu a envoyé son Fils unique, Jésus, sur cette terre pour porter le poids de nos péchés sur la croix, il nous a estimés à un prix : il a déclaré que la valeur de notre âme était plus grande que celle du monde entier. Que voulez-vous croire ? Le mensonge vous rendra esclave. La vérité vous rendra libre.
Aujourd’hui, on parie beaucoup du problème d’une « mauvaise image de soi ». Les psychiatres le constatent chez leurs patients, les enseignants, chez leurs élèves, les pasteurs, chez ceux qu’ils conseillent, les parents, chez leurs enfants, et un grand nombre de personnes le constatent dans leur propre vie. «Apprenez à vous aimer vous-même ! » Tel est le remède recommandé par notre monde à ceux qui souffrent d’un complexe d’infériorité. Cette phrase est même devenu un mantra véhiculé par la psychologie populaire et une société qui ne cherche qu’une chose : trouver un moyen d’améliorer son estime de soi.

Selon l’Écriture, nous avons été créés à l’image de Dieu, il nous aime et nous sommes précieux à ses yeux. Cependant, nous n’y sommes pour rien.  De même, ce n’est pas en nous répétant que nous somme sympathiques que nous expérimenterons la plénitude de l’amour divin. Au contraire, Jésus a enseigné que c’est en perdant notre vie que nous la retrouverons. Le message invitant les gens à s’aimer soi-même les place sur une voie sans issue, une voie de solitude et de détresse. Combien de fois avons-nous entendu quelqu’un dire :« Je ne me suis jamais aimé ». ou encore :« Le problème, c’est qu’il ne s’aime pas lui-même »? En réalité, selon les Écritures, nous nous aimons, et même énormément. Lorsque Jésus nous demande d’aimer notre prochain comme nous-mêmes, il ne veut pas dire que nous devons apprendre à nous aimer nous-mêmes pour pouvoir aimer les autres. Il veut dire que nous devons accorder aux autres la même attention que nous accordons à notre personne. Lorsque j’ai mal aux dents, je fais tout mon possible pour trouver la cause de cette douleur et pour m’en débarrasser. Si je ne « m’aimais » pas, je l’ignorerais. Mais quand ce problème touche quelqu’un d’autre, il m’est très facile d’être indifférent à ses besoins; c’est son problème. S’aimer soi-même est naturel, aimer autrui ne l’est pas. C’est ce que déclare Paul en Éphésiens 5, lorsqu’il écrit que le mari doit « aimer sa femme comme ( il aime instinctivement ) son propre corps : … Car jamais personne n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin …» (vv. 28-29). Nous pensons constamment à nous-mêmes, sommes profondément attentifs à nos sentiments et nos besoins, et réagissons aux personnes et aux circonstances en relation avec nous-mêmes. Et si nous sommes si facilement blessés, ce n’est pas parce que nous nous haïssons nous-mêmes, mais plutôt parce que nous nous aimons trop ! Nous voulons être acceptés, chéris et estimés. Si nous ne nous aimions pas, nous serions indifférents au rejet, à la négligence ou aux mauvais traitements. C’est un fait, nous ne nous détestons pas, et nous n’avons nul besoin d’apprendre à nous aimer nous-mêmes. Mais nous devons apprendre à renoncer nous-mêmes, afin de pouvoir faire ce qui ne nous est pas naturel : aimer Dieu et les autres. Notre mal ne provient pas d’une pauvre « estime de soi », ni de la perception que nous avons de nous-mêmes.  Il vient plutôt de la piètre vision que nous avons de Dieu. Notre problème n’est pas tant celui d’une mauvaise image de nous-mêmes» que celui d »une « mauvaise image de Dieu ». Nous n’avons pas besoin de nous aimer davantage, mais bien de nous ouvrir à l’immense amour qu’il a pour nous, et d’accepter son plan pour notre vie. Une fois que nous avons reçu son amour, nous n’avons nul besoin de nous comparer aux autres; nous ne tournons plus autour de nous-mêmes. Au lieu de cela, nous devenons des canaux» par lesquels son amour peut se déverser sur ceux qui nous entourent.

Nancy Leign Demoss , page 65-69

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