Voici deux ans , un Autrichien, Rudolph Bauer, s’est mis en route pour relier Vienne à Salzbourg en marchant… sur les mains . Son projet était de couvrir les 360 kilomètres en quatre mois, à la vitesse moyenne de trois kilomètres par jour.

Je cherche des idées de vacances originales, a-t-il déclaré aux journalistes pour expliquer sa décision.

En effet, c’est bien là une idée originale, pour ne pas dire farfelue! « Les vacances! » soupirait l’écrivain Gérard d’Houville, quel mot décevant , et décevant même pour ceux qui le méritent le plus… Qu’elle est courte, l’ivresse, non de cette liberté, mais de ce qu’on suppose devoir l’être, avec toutes les promesses de bonheur que cela comporte! Pendant les premiers jours, on s’illusionne encore, on croit qu’on aura le repos, la paix, la solitude bienfaisante ou le bonheur qu’on est venu chercher, un bonheur spécial, tiède, azuré, long comme une belle journée d’été. Et puis , bien vite, le découragement vient. On n’évite ni les tracas, ni les ennuis, ni les tourments nouveaux. Et parfois, on est morne et fatigué, comme si on n’était pas en vacances…»

Propos bien désabusés… que tout le monde ne partage pas, fort heureusement !  Pour beaucoup, les vacances permettent de retrouver des forces, de vivre à un autre rythme, de « regonfler la batterie ».  Il nous faut penser aussi aux personnes, aux familles qui n’ont pas la possibilité de partir de chez elles.  Le mot « vacances » n’évoque, pour elles que leurs cités désertées, ou leurs campagnes momentanément repeuplées.

Quoi qu’il en soit, en cette période estivale, pourquoi ne pas combler le vide de notre vie par la recherche de ce qui est l’essentiel? Le mot «vacances» provient d’un verbe qui signifie : être vide. Si nous essayons, durant le repos de cet été, de faire le vide en ce qui concerne les problèmes du travail ou du chômage, les soucis quotidiens, les difficultés quotidiennes, l’air pollué de nos cités, ce n’est pas seulement avec ce dépaysement géographique, du relax, une atmosphère plus pure, l’oubli momentané de nos tracas, que le vide de notre vie sera comblé.

 Car, en fait nous avons besoin de nous abreuver aux sources de la vie, de profiter de la nourriture vivifiante que Dieu veut nous donner. Pourquoi donc ne pas mettre à profit cet été pour lire la Bible? Pourquoi, surtout, ne pas faire accueil, dans votre vie, à Jésus-Christ, qui veut satisfaire les soifs les plus profondes de votre être? N’auriez-vous pas encore compris qu’il est venu sur cette terre pour nous arracher à notre vaine manière de vivre, et qu’il est mort sur la croix et ressuscité pour nous amener à connaître la plénitude de l’amour que Dieu a pour nous?

En cette période de vacances, remplacez donc le vide de votre coeur par la plénitude de paix, de pardon, de joie que Jésus veut mettre en vous. Lui-même a dit qu’il est venu afin que ceux qui le suivront aient la vie en abondance. A partir du moment où vous recevez ce qu’il vous offre par amour pour vous, tout peut et doit changer pour vous.

L. Clerc

Publié le: 1 juin 07 à 0:00. Publié dans: Autres.
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