Luc T.
Témoignage de Luc Thibaudeau
Je suis le neuvième d’une famille de douze enfants. Nous étions six gars et six filles. A travers cette grande famille, j’ai eu une adolescence rangée. J’aimais modérément les études, beaucoup le sport et passionnément les filles. Comme beaucoup de garçons de mon âge, j’étais assez indifférent vis-à-vis la religion. J’allais à l’église aux grandes occasions.
Quand j’ai quitté la maison pour aller à l’université, j’avais l’impression de débuter une nouvelle vie. J’étais libre de faire ce que je voulais, et je désirais rencontrer de nouvelles personnes et de nouvelles idées.
Un jour que j’étais à ma chambre à l’université, j’ai reçu la visite d’une personne. Il venait de la Suisse, et nous avons immédiatement parlé de ski. Dans la conversation, je lui ai demandé ce qu’il faisait dans la vie. Il m’a dit: «Je suis évangéliste». Je fus terriblement impressionné. A St-Georges, je n’en connaissais pas des évangélistes. Tout ce que je connaissais, c’était des prêtres. Il m’a offert de me présenter brièvement l’Évangile, la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Je me suis dit alors: «Je suis à l’université pour apprendre, pourquoi pas ça… De plus, je n’ai jamais ouvert ce fameux livre, la Bible…». Il me fit lire de courts passages dans la Bible au sujet de Jésus et je fus vraiment étonné. Il me parla de Jésus-Christ comme personne d’autre avant. Ce gars-là était différent des autres. Je n’arrivais pas à cerner ce qu’il avait. Ma curiosité était piquée; j’ai passé quelques semaines à lire dans la Bible. Je fus convaincu du message de Jésus-Christ et j’ai alors reçu la vie éternelle.
Depuis lors, ma vie est transformée. J’ai reçu cette paix intérieure qui surpasse toute intelligence. Grâce à l’enseignement de la Bible, mes attitudes ont changées. Quand je dis que j’ai cette paix, je dis aussi que je ne crains pas la mort. Je sais que je vais aller avec Dieu pour l’éternité. Il y a quelques années, il y a eu un petit tremblement de terre à St-Georges; au lieu d’avoir peur, je me disais en souriant: «C’est notre Seigneur qui revient.»
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