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« La fièvre des séries éliminatoires ».


C’est étonnant combien toute la province de Québec s’emballe et s’enflamme lorsque le Canadien « fait les séries ». C’est que les Canadiens ont beaucoup de « fidèles » qui « vénèrent » certains joueurs, dont certains font le « signe de croix » avant le début de la partie. On dit que le hockey est une vraie « religion » au Québec. On appelle les Canadiens « les Glorieux », ou « la Sainte Flanelle ». Pour nous, Dieu s’est fait homme ; pour bien des Québécois, le Canadien se fait dieu!

Pour exprimer leur « passion » voire leur  » dévotion « les amateurs empruntent un langage aux sonorités religieuses. Les joueurs « canonisés » sont intronisés  » au « temple » de la renommée, suite à leurs exploits. Ils « boivent la coupe » Stanley, ils se « sacrifient » pour l’ultime « conquête ». Les « cérémonies » où l’on retirent leur chandail suit un rituel quasi religieux. Ce chandail devient une « relique » hissée solennellement au « firmament » du Centre Bell. Ce Centre Bell, comme les sanctuaires, exhibe fièrement ses « statues » et « bannières ». On parle de la « tradition » inspirante chez le Canadien. Le club sait « faire mémoire de ses hauts faits » et transmettre le feu aux jeunes générations. Les joueurs sont vite « baptisés » dans cette histoire sacrée. Dans le vestiaire, un « commandement » est gravé non pas dans la pierre, mais en évidence sur les murs « Nos bras meurtris vous tendent le flambeau, à vous toujours de le porter bien haut. »  L’accès au vestiaire est interdit lors des visites guidées, comme si nous ne sommes pas dignes de fouler cette terre sacrée.  C’est comme « le Saint des Saints ». Pour certains, le hockey des Canadiens semble être le moteur de leur vie, ce qui donne sens et saveur à leur existence.  Animés les jours de matchs, ils trouvent bien longs les autres jours. Pour trouver du soulagement, ils s’abreuvent aux tribunes radiophoniques dans lesquelles chaque petit détail des matchs est analysé comme s’il était une question de vie ou de mort. L’humeur de plusieurs dépend des performances des Canadiens. La frénésie est alimentée à l’extrême par tous les médias. Gagner la coupe Stanley serait amener les fidèles au septième « ciel »; ne pas la gagner serait les plonger en « enfer ». Espérer en Dieu sera toujours de loin préférable que de se confier aux hommes. « Espère en l’Éternel » (Psaume 27:14)

Mario Veilleux (pasteur)

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