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Paul M.

Témoignage de Paul Morin

Je suis né le 14 septembre 1952 à St-Côme. Mes parents étaient catholiques pratiquants. Très jeune, j’ai été habitué à aller à l’église et à prier matin et soir en famille. Chez nous, c’était obligatoire d’aller à la messe; même devenu adolescent au milieu des années soixante, j’y allais de plein gré, l’habitude avait été créée.

J’ai eu une adolescence assez tranquille. Je pratiquais la culture physique comme sport, et je mettais mon orgueil dans mon physique; c’était comme un culte.

A l’âge de 20 ans, j’ai décidé d’abandonner l’école pour aller travailler sur la construction; vu que mon père avait ses papiers, ce fut facile d’avoir les miens. Avec un ami d’école qui m’a introduit au métier de tireur de joints, je me suis installé à Reading en Pennsylvanie. La première année fut difficile, j’étais jeune, les autres Québécois n’appréciaient pas une nouvelle génération qui un jour allait prendre leur place. La première année, j’allais régulièrement à la messe. Dieu m’épargna de tomber dans le piège de la boisson et de la drogue, ce qui était courant dans le début des années 1970 pour beaucoup de jeunes de mon âge des deux côtés de la frontière.

Mais j’ai par contre succombé à l’obsession des autos sport. Délaissant le culte du corps, je tombai donc dans le culte de l’auto-sport. J’avais un Challenger 71 – 426 / 2X4 barils – 425 HP (pour les connaisseurs!). J’allais de moins en mois à la messe, passant toutes mes fins de semaines après mon auto. Il fallait sans cesse augmenter la puissance pour pouvoir tout le temps démarrer en premier lorsque les feux de signalisation passaient au vert!

En 1975, alors que l’asphalte était mouillé et que je roulais avec des très gros pneus, je perdis le contrôle de mon véhicule et ce fut la fin du culte de l’auto. J’ai été chanceux (béni), car j’aurais pu me tuer. L’accident est survenu dans les montagnes des Poconos; il y avait là un précipice de 300 à 400 pieds de haut; mais Dieu m’a gardé. Merci Seigneur! Plus tard dans ma vie, j’ai compris que Dieu m’a enlevé cette auto avant que je me tue avec.

En 1978, j’ai déménagé dans un bloc appartenant à une dame luthérienne de soixante-dix ans qui s’appelait Miss Hassleur. Cette chrétienne était très sympathique. De temps en temps, je faisais de petits travaux pour elle. Elle n’était pas riche, mais pour me récompenser, elle m’invitait à souper. Et bien sûr, le sujet de Dieu vint sur le tapis, comme on dit. Dieu se servit de cette dame pour me réveiller spirituellement, et me redonner le goût de la prière. Je me mis alors à écouter des preachers américains et c’était tout nouveau ce que j’apprenais.

Rendu à 28 ans, en 1980, je me rendis compte que si je restais aux États-Unis, je ne pourrais jamais me marier et fonder une famille. J’ai alors décidé de revenir chez mes parents au Québec. A l’automne 1980, je terminai mon secondaire 5 à la polyvalente St-Georges. Au Québec, en 1980, c’était la grosse récession. Et je m’inscrivis dans un cours d’assainissement d’eau. En 1981, j’ai été travaillé en Algérie. Par la suite, de retour au Québec, je connus celle qui allait devenir ma femme. En 1982, j’eus la mononucléose pendant un an. Notre mariage eut lieu en octobre 1983.

En janvier 1984, j’ai fréquenté le Cégep de Hull pour suivre un cours sur l’assainissement de l’eau. Un soir de février 1984, après la messe, j’ai fait la connaissance d’un groupe de prière charismatique. De 1984 à 1987, j’ai cheminé avec ce groupe. En mai 1987, mon travail m’amena à Québec. J’avais entre temps bâti une maison à St-Georges, et ma femme y demeurait avec mes deux filles. La semaine, je demeurais chez mon frère à St-Nicolas, et les fins de semaines, j’allais à St-Georges. Le mardi soir, je participais à la prière d’un groupe charismatique de Charny. Cela dura jusqu’en 1993, année où je décidai de changer de carrière. J’ai alors suivi un cours de mécanique de petits moteurs au CIMIC. Mais je ne me trouvai pas de travail dans ce domaine suite à ce cours.

Pour subvenir aux besoins de ma famille, j’acceptai un emploi chez Bois Kennebec, emploi que j’occupe toujours aujourd’hui.

En septembre 1999, ma femme demanda le divorce. Il n’y avait rien à faire; c’était fini entre nous. Je m’installai pour les premiers sept mois dans un un et demi. J’ai alors rencontré le curé de ma paroisse, et je lui ai dit que cet hiver-là, j’allais avoir le temps de lire ma Bible tout seul. Il me répondit ceci: « Fais bien attention. Ca peut te mêler plus que d’autre chose! » Je n’en croyais pas mes oreilles!

A l’été 2000, j’ai eu la visite de Mario Veilleux. Ma fille Valérie et la fille de Mario, Mélitta, étaient des amies. Mario me parla de son église sans mettre de pression. En mars 2001, j’acceptais son invitation à fréquenter cette église, ce que je fais depuis cette date.

Sortir de l’église catholique romaine a été difficile. Mon frère était étudiant pour devenir prêtre, et du côté de mon père, il y en avait cinq en religion. Durant un an et demi, j’ai donc lu la Parole et je me suis documenté avec Mario, à qui j’ai posé mes questions. Dans ma foi et mon cœur, après toute cette recherche, je suis venu à la conclusion que la Bible, la Parole de Dieu, est le rocher sur lequel je mets ma foi en Jésus-Christ.

Pour résumer brièvement, dans ma jeunesse, j’ai mis mon orgueil dans mon physique et dans les autos sport. Puis, Dieu s’est servi d’une vieille dame pour me réveiller spirituellement et m’attirer à Jésus et à Sa Parole. Ensuite, j’ai joint des groupes charismatiques; mais je n’ai pas vraiment grandi dans ces groupes parce que l’étude de la Parole de Dieu n’y était pas. J’avais la foi, mais pas d’assurance du salut (1 Jean 5:13). Dieu m’a montré que ma foi était mélangée avec le fait que je pensais me sauver par mes oeuvres et en aimant mon prochain. Mais cela s’appelle essayer de se sauver sans Jésus; et si on pense qu’on n’a pas besoin de Jésus pour être sauvé, on est perdu! Si on se sauve par nos propres efforts, alors Jésus est mort pour rien, comme dit la Bible! La Bible nous dit très clairement que nous sommes tous pécheurs (Romains 3:23), et que pas un ne peut être sauvé sans Jésus. C’est pourquoi aujourd’hui je me joins à l’église chrétienne réformée de Beauce. C’est un groupe de chrétiens qui aiment la Parole de Dieu, qui ont une belle communion fraternelle et où tous travaillent à bâtir le royaume de Dieu.

Paul Morin

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