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Bibianne T.

 Témoignage de  Bibianne Thibodeau

   Mon nom est Bibianne Thibodeau, je suis ici ce soir afin de partager avec vous mon témoignage de foi, mon cheminement avec Dieu. Je vais y aller de cette façon:
   Qui j’étais avant de connaître Dieu (brève description)
   De quelle façon je l’ai connu ?
   De quelle façon il m’a consolé ?
   Comment il embellit ma vie ?

   Je savais que Dieu existait, mais sans plus, je me sentais plus ou moins concerné par ces choses. J’agissais à ma guise et à ma manière. Je me sentais bien au contrôle de ma vie. Malgré cela, je restais insatisfaite, impatiente, pas tellement joyeuse, souvent pessimiste. Pourtant j’ai eu ce que je voulais: un bon mari, une maison, trois enfants, une sécurité financière. Mais ce n’était pas encore assez. Ca ne me satisfaisait pas encore. Ma sœur  disait de moi: « Tu n’es jamais satisfaite de rien, tu n’es jamais contente. »Pourtant, j’avais tout ce que j’avais désiré. Mais je n’étais pas vraiment heureuse. Pourtant de l’extérieur, j’avais beaucoup, je ne manquais de rien, un mari et des enfants que j’aimais, mais cette insatisfaction demeurait et je ne voyais pas comment je pouvais y remédier.   En 1989, la vie m’a pris ce que j’avais de plus précieux, ce que j’avais tant désiré, mon mari: il est mort d’un cancer du foie. Le 1er août, on annonçait à mon mari qu’il avait un cancer du foie, sans aucun espoir de guérison. C’est ce que les médecins affirmaient. On n’y croyait pas ni l’un ni l’autre. À 34 ans on ne veut pas mourir, ce n’est pas le temps de mourir. Alors nous nous sommes tournés vers une guérisseuse. Nous étions assurés et certains qu’elle allait le guérir parce qu’elle avait déjà guérie plusieurs personnes, entre autres le mari de sa cousine (cancer du cerveau). Si elle l’avait guéri, elle pouvait également guérir mon mari. Fort de ces témoignages de guérison, nous sommes partis en Ontario laissant les enfants aux bons soins de la famille. Nous demeurions chez sa cousine que je ne connaissais pas  et à chaque jour, nous nous présentions devant cette femme en espérant la guérison certaine. Nous avions confiance. Des centaines de personnes venues de plusieurs coins de la province venaient vers cette femme pour obtenir la guérison de leurs maladies. Nous la laissions agir car c’était notre seule espérance. Après trois semaines de visites journalières qui devenaient de plus en plus pénibles parce que mon mari souffrait, nous nous sommes résolus à revenir en Beauce voir les enfants et la famille. Le 28 août, mon mari entrait à l’Hôpital. Malgré ce fait, nous espérions la guérison. Ni lui, ni moi voyons la mort venir. Pourtant, il est mort le 31 août.   Je refusais la mort de mon mari, pas lui si fort. Mais la vie en avait décidé autrement. Pourquoi? Maintenant j’étais seule avec trois petits enfants. Je me sentais incapable d’y penser, d’y faire face. Ca sert à quoi de vivre si on devait mourir. La vie n’avait plus aucun sens. La mort me faisait peur et me terrifiait. L’avenir me faisait très peur également. Ma fille me demandait: « Papa est-il au ciel? »et j’étais incapable de lui répondre. Je ne le savais pas moi-même et ça m’inquiétait. Qu’est-ce qui se passe à la mort, qui y-a-il? Qu’est-ce qui nous attend ?   Toute ces inquiétudes et ces incertitudes m’ont amené à chercher de l’aide, de la consolation, à comprendre et à combler le vide que j’avais à l’intérieur de moi. Alors je suis allée à la messe à tous les soirs attendant que peut-être quelqu’un ou Dieu me parle, m’éclaire ou que même mon mari pouvait me faire sentir bien. Après deux semaines, j’ai arrêté tout ça ne recevant pas d’apaisement. Je me suis tournée vers un gourou, un aide spirituel qui parlait à mon subconscient qui j’espérais allait m’apporter consolation et paix dans mon cœur. Rien à faire.

   Une amie m’a sortie de là. Cette amie qui était très attristée par la mort de mon mari et qui à ce moment-là cherchait elle aussi un sens à sa vie. Des questions sur la vie, la mort, le ciel, l’enfer la préoccupaient. Elle avait commencé peu de temps avant la mort de mon mari à fréquenter une église. Elle m’invita un dimanche matin à y aller. Ce fut un accueil chaleureux, des chants merveilleux, des personnes enthousiastes et heureuses qui respiraient le bonheur, des personnes qui ouvraient leur Bible, des personnes qui priaient à haute voix sans gêne qui exprimaient à Dieu des requêtes et des remerciements. Ce n’étaient pas des prières récitées ou des prières déjà toute écrites. C’étaient des prières qui venaient de leur cœur, faites tout naturellement. J’enviais leur état d’être. Je ne me souviens pas ce qui avait été dit ce dimanche par le pasteur mais je me souviens d’un chant que j’avais trouvé très beau et qui m’avait touché. J’aimerais vous en dire quelques mots.

   Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ, toujours prêt à nous entendre à répondre à notre cri. Disons-lui toute nos craintes, ouvrons-lui tout notre cœur, bientôt ces paroles saintes nous rendront le vrai bonheur. Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ toujours prêt à nous apprendre, à vaincre en comptant sur Lui. Il écoute nos prières. Etc.! Ce dimanche matin, il y avait quelque chose qui avait rempli mon cœur.

   Peu de temps après, trois personnes de cette église sont venus me rencontrer, pour me présenter une bonne nouvelle. La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ mort sur la croix pour expier nos péchés. À la question que cet homme m’a posé, « Si tu mourrais ce soir, serais-tu certaine d’aller au ciel? » j’ai répondu non. Tout comme je n’étais pas certaine pour mon mari, je ne l’étais pas plus pour moi. Puis, parce que je savais au fond de moi que j’en n’étais pas digne, je n’étais pas une si bonne personne que ça, j’avais mes défauts, je connaissais mes manquements. Alors il m’a lit un verset de la Bible qui se dit comme cela: « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle »  (Jean 3:16). Il me l’a fait relire mais en plaçant mon nom dans le verset: « Car Dieu a tant aimé Bibianne qu’il a donné son Fils unique afin que Bibianne ne périsse pas mais qu’elle ait la vie éternelle  »

   J’avais hâte d’entendre le reste de cette bonne nouvelle. On me parla de Dieu, de péchés, de Jésus-Christ le Sauveur, de foi, de repentance et de vie éternelle. Beaucoup de chose que je n’avais jamais entendues. Je me sentais interpellée par ce message. Comment Dieu pouvait m’aimer à ce point moi qui n’en avais jamais tenu compte auparavant. On m’a offert une Bible. J’ai commencé à la lire car tout ce que j’avais entendue ce soir là s’y retrouvait. Je n’avais jamais ouvert ce livre, je me demandais où je devais commencer, qu’est ce que j’allais faire pour comprendre cela. Un couple de cette église se sont offerts à venir à chaque semaine étudier la Bible avec moi. Pendant plusieurs semaines, ils ont été fidèles à venir m’enseigner et à me diriger dans mes lectures. Je voulais comprendre, je posais beaucoup de questions, plus je la lisais plus j’avais du plaisir à la lire. Je me sentais interpellée. J’avais l’impression que Dieu me parlait et c’est en lisant sa Parole que j’ai reçu par la foi le pardon de mes péchés. Dieu ne nous demande  pas de tout comprendre mais de croire. Voici un verset qui nous dit: « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi et cela ne vient pas de vous, mais c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2 : 8-9)

   À ce moment-là, j’étais certaine que Dieu m’aimait parce que son Fils Jésus avait payé la dette de mes péchés. Mon Dieu m’a accordé le pardon de mes péchés. Il m’a donné la vie éternelle, Il m’a offert sa grâce et ma confiance maintenant était en Jésus-Christ. Car Dieu nous le dit: « Je vous ai écrit ceci afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle »  (1 Jean: 5:13)

   À cause de ce cadeau merveilleux, de Sa bonté envers moi, je voulais Lui plaire, Lui dire ma reconnaissance, je voulais Lui  laisser le contrôle de ma vie, je ne voulais plus que ce soit à ma manière, mais à Sa manière. Je voulais Lui obéir, obéir à Ses commandements. Maintenant ma vie avait un sens, j’étais sur cette terre pour aimer Dieu et Le servir. Dans le concret ça veut dire quoi? Ca voulait dire qu’à partir de ce moment, je plaçais ma confiance en Jésus-Christ pour tout. Dans la prière, je demandais à Dieu de l’aide pour prendre soin de mes enfants, d’aimer mon prochain, d’être plus patiente dans les adversités. Je ne voulais plus porter mes fardeaux, mes inquiétudes seules. Je lui demandais de me donner la force et le courage jour après jour. Je me reposais sur cette parole qui dit: « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos ». (Matthieu 11:28)

   À l’inverse, Dieu me parlait par sa Parole. En étudiant et en lisant la Bible, on comprend et on apprend beaucoup et on se laisse transformer par Son Esprit. Il y encore des mystères qui appartiennent à Dieu, mais on en apprend assez pour connaître la direction que Dieu veut pour nos vies. Je lisais ma Bible à chaque jour, je lisais des histoires bibliques aux enfants également et je me sentais moins seule, moins inquiète et je poursuivais à aller à l’église, à participer à cette vie d’église. J’étais heureuse d’aller louer Dieu avec mes enfants.

   À travers ces moments de joies, il y avait encore des temps de découragement et d’inquiétudes face à l’avenir, mais le Seigneur veillait et m’accordait Son secours de différentes manières.
– appels téléphoniques d’amis chrétiens
– lettre d’encouragement
– un verset que Dieu m’avait mis à cœur de lire.

   À plusieurs occasions, Dieu m’a accordé sa paix et son secours. Entre autres lorsqu’Il m’a accordé ce travail à l’école Aubert-Gallion. J’étais retourné aux études à la mort de mon mari pour pouvoir me trouver un travail. J’étais sur le point de terminer mon cours, il restait un mois. Je reçois un téléphone de quelqu’un qui me dit qu’un poste de secrétaire est à combler à l’école Aubert-Gallion. Je vais porter mon c.v. Je prie de tout mon cœur pour avoir ce travail. On me convoque à l’entrevue et j’obtiens le poste. Ils ont attendu que je termine mon cours. Dieu a été bon, il savait ce dont j’avais besoin et il me l’a accordé, il me plaçait dans un milieu chrétien où était crue et enseignée la Parole de Dieu. À chaque jour, je côtoyais ces personnes, ces professeurs, ces élèves et j’apprenais beaucoup à leur contact. L’amour qu’ils avaient pour les enfants étaient beau à voir. Mes enfants sont allés à cette école. Ils ont été aimés et entourés par ces professeurs. J’étais contente. Ils étaient près de moi. Ca leur apportait une sécurité et ça m’en apportait une par le fait même. J’étais rassuré de les avoir près de moi.

   L’église de Dieu, ma deuxième famille, des croyants m’apportaient beaucoup de réconfort et d’encouragement. J’y voyais resplendir l’amour de Dieu pour moi. Lorsque j’étais triste et inquiète, je pouvais compter sur une oreille pour m’écouter, pour m’exhorter à me confier en Dieu encore plus, je pouvais compter aussi sur des paroles encourageantes et sur leurs prières. Oui!  Jésus m’a consolé, fortifié et encouragé beaucoup par cette famille. Leur foi était agissante. Ils m’ont accepté telle que j’étais. Jésus me démontrait Son amour à travers ces personnes. Ils m’ont entouré, ils m’ont apporté de l’aide, ils m’ont supporté dans ma peine et ils m’ont réconforté.

   Merci Seigneur parce que Tu les as placé sur ma route. Je ne doutais plus, j’étais contente. Jésus a rempli mon cœur, il m’a donné l’espérance d’une vie nouvelle, que je ne serais plus jamais seule et qu’Il m’accompagnerait durant toute cette vie jusqu’à ma mort et jusqu’à dans l’éternité. Je sais maintenant et j’ai cette assurance que mon Sauveur va m’accueillir près de Lui lorsque je vais mourir et pour l’éternité. « Et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28:20)

   Je ne suis pas parfaite, je fais encore des péchés à chaque jour, je sais que Dieu dans son infinie patience et dans Son amour me relève et Il m’accorde le pardon de mes fautes. Jésus a payé à ma place à la croix. Par Son sacrifice, Son sang versé, Il me procure cette joie d’être pardonné.

   Il m’a accordé plein de joies aussi mon Dieu, une autre joie, celle de me donner un autre mari. Je priais Dieu pour cela mais dans mon cœur, je me demandais de quelle façon ça pouvait se faire, étant donné le peu d’occasion qui s’offrait à moi. Je n’ai pas eu à faire bien des pas. Il est arrivé dans ma maison. Gilles est devenu mon mari en octobre 1996. Un homme doux, patient, calme avec un cœur content et joyeux et qui aimaient mes enfants. Je suis très heureuse avec cet homme. Dieu a encore été bon pour moi. Dieu m’a béni malgré les peines, les difficultés, les adversités. Il m’a donné de bons enfants. Ils m’ont apporté beaucoup de joies et de réconfort. Le Seigneur les a gardé, protégé et il a pris soin d’eux. C’est un merci de reconnaissance que je lance à Dieu ce soir. Merci que dans ma peine d’avoir perdu un mari, Tu m’as donné encore plus en retour, Ton amour en Jésus-Christ mon Sauveur et mon Seigneur.

   Vous pouvez vous aussi recevoir cet amour. Jésus dit:  « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez-lui, je souperai avec lui et lui avec moi » (Apocalypse 3:20)

   N’est-ce pas une merveilleuse invitation?

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